Une enquête menée par l'Association d'études canadiennes, en collaboration avec l'institut de sondage Léger, montre que trois ans après Projet de loi 21, Une loi concernant la laïcité de l'État, était adoptéLes minorités religieuses de la province se sentent de plus en plus aliénées et désespérées.
"C'est très regrettable, mais pas surprenant", a déclaré le président de l'EMSB, Joe Ortona.
En avril 2021, la Cour supérieure du Québec a invalidé des dispositions clés du projet de loi 21. Cette décision s'est appliquée à toutes les commissions scolaires anglophones en vertu de l'article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés. Le gouvernement provincial a fait appel de cette décision, qui reste donc en vigueur.
Le juge Marc-André Blanchard a déclaré que la loi viole les droits fondamentaux des minorités religieuses de la province. "Le projet de loi 21 entraîne des conséquences graves et négatives pour toutes les personnes qui affichent des symboles religieux en public", a-t-il écrit.
L'EMSB s'est joint au Conseil national des musulmans canadiens, à l'Association canadienne des libertés civiles, à des enseignants qui portent des symboles religieux et à la Fédération autonome de l'enseignement, un syndicat d'enseignants, pour contester la validité du projet de loi 21 devant la Cour supérieure du Québec. Le projet de loi 21 interdit aux enseignants des écoles publiques, aux avocats du gouvernement, aux juges et aux agents de police de porter des symboles religieux dans le cadre de leur travail.
L'EMSB a constaté l'impact négatif de la loi 21 sur son personnel et sur la culture de ses écoles et centres. Cette loi oblige les individus à choisir entre un emploi au sein du gouvernement et le désir de porter des vêtements religieux. "Nous avons dû refuser des emplois à certains candidats qualifiés et des promotions à d'autres", a déclaré M. Ortona. "Et bien sûr, beaucoup n'ont tout simplement pas postulé. Plus important encore, cela envoie un message d'intolérance et d'exclusion à nos élèves et à leurs familles. Nous espérons que cette décision de justice mettra un terme à cette discussion une fois pour toutes, car elle a déjà causé des dommages importants à la carrière de nombreuses personnes."
À propos de la Commission scolaire English-Montréal
Avec une population de plus de 37 000 élèves dans le secteur des jeunes et des adultes, la Commission scolaire English-Montréal (CSEM) est la plus grande commission scolaire publique anglophone du Québec. Elle a été établie le 1er juillet 1998, lorsque la province a créé de nouvelles commissions scolaires selon des critères linguistiques. Notre réseau est composé de 77 écoles et centres. Pour plus de détails, visitez le site Web de la EMSB à l'adresse suivante www.emsb.qc.ca.